C’est à l’origine le souci principal de l’association Tabarkat.
L’approvisionnement en eau n’était possible qu’à 15 km de l’école, à Tchintabaraden.
Au départ, une charrette était utilisée pour le transport et nécessitait de nombreux allers et retours. En 2012, les nomades de l’association de TADIST ont vendu du bétail pour acquérir un véhicule automobile permettant de transporter des volumes plus importants.
Malgré une certaine amélioration, la solution ne pouvait être que provisoire. L’accueil des élèves et la vie au village qui se développait devaient passer par une meilleure satisfaction des besoins en eau pour servir à l’alimentation et à l’hygiène.
Information du service hydraulique de la région :
Le site de TADIST est implanté sur une nappe phréatique. Le puits doit atteindre la nappe sinon la mise en eau sera insuffisante. Les puits qui n’ont pas atteint la nappe ne sont pas suffisamment mis en eau. En 2018, le fonçage atteint 77 m et l’eau a été atteinte à 72 m, les derniers mètres sont très difficiles à cause d’une épaisseur de granit de 7 m au total. Il reste 3 à 4 m et les travaux reprendront vers la fin octobre 2018. Ce qui fera un puits à 80 m.
Dans un premier temps, le puisage de l’eau passe par la traction animale. A 77 m, deux ânes puisent 400l/jour, au-delà de 80 m une fois la nappe atteinte, la production sera équivalente à 10 000l/jour. Il faudra envisager alors une pompe alimentée par énergie solaire.
Désormais, ce projet permet une plus grande autonomie et d’indépendance de la communauté qui grâce à la production assure sa propre consommation. Il n’y a plus besoin de débourser pour acheter l’eau.
Les habitant(e)s de TADIST sont en capacité de maitriser la situation dans ce domaine.