Pourquoi Gorom-Rennes-Gorom ?
De 1972 à 1974, Jacques Guignard (ancien président de l’association) a vécu à Gorom- Gorom au nord du Burkina Faso (ancienne Haute Volta). Il travaillait bénévolement pour une association locale « l’Union Fraternelle des Croyants ». Chargé de la campagne des puits, il était au contact direct des populations et a appris le fulfulde (langue des Peuls). Il a forgé des liens amicaux qui durent encore aujourd’hui.
Ces relations ont constitué les fondations de l’association.
Quant au nom de l’association il symbolise les échanges entre ces deux villes.
Naissance de l’association en 2006.
De 2006 à 2010 Gorom-Rennes-Gorom a soutenu plusieurs projets dans cette région dont une activité maraîchage d’un groupement de femmes Songhaï (fournitures de semences sélectionnées par Kokopelli).
Mais l’eau devenant rare il aurait fallu surcreuser les puits existants.
Ne pouvant plus se rendre sur place pour des raisons d’insécurité et n’ayant pas de structure locale fiable, l’association a dû cesser son soutien à ces projets.
Concentration sur le projet d’école au Niger.
La première rencontre avec un Peul Wodaabe de la région de T au Niger, a eu lieu en France en 2005.
Il vient chaque année en France vendre des bijoux pour sa communauté. Une relation s’installe et l’amène à exposer son projet de scolarisation des enfants des nomades Peuls et Kel Tamajeq de leur zone de pâturage, lors d’une réunion de l’association en 2009.
Il informe de la création au Niger de l’association local constituée des habitants prêts à soutenir le projet d’école en acceptant d’être sédentarisés. L’emplacement choisi pour le campement correspond à une zone traditionnelle de nomadisation sur un espace limité et se situe à 15 km au nord-ouest de la ville de T dans la zone d’une nappe phréatique importante.
Après les pluies, et lorsque les conditions ne sont pas trop défavorables, les éleveurs de chèvres et de zébus se déplacent entre l’espace d’abreuvage et quelques maigres pâturages.
Quand la sécheresse est trop importante, les troupeaux ne peuvent survivre que grâce à des rations de son.
Du fait des traditions, et du manque d’eau, les habitants ne se livrent pas actuellement à d’autres activités telles que l’artisanat ou la culture.
On trouve sur le campement deux ethnies: les Peuls Wodaabe qui parlent le Fulfulde et les Touareg qui parlent le Kel Tamajeq.
Devant la détermination de notre partenaire, l’association décide de concentrer son aide financière à la construction d’une école avec les matériaux traditionnels (banco à base de terre, branchages de bois et toiles) et lance les premiers parrainages destinés à nourrir les enfants le midi.